Élections du Conseil de ville Élections du Conseil de ville biennois
1. État social & famille (0/6)

1. Les prestations en matière d'accueil extra-familial devraient-elles être étendues en Ville de Bienne (augmentation des places dans les crèches, prolongation des heures d'ouverture des écoles à journée continue, etc.) ?

2. Êtes-vous favorable à une hausse de l'âge de la retraite (p. ex. à 67 ans) pour les femmes et les hommes ?

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L'assurance vieillesse et survivants (AVS) est l'une des principales assurances sociales de Suisse et un pilier essentiel de la prévoyance vieillesse suisse. C'est une assurance obligatoire. L'AVS est destinée à couvrir les besoins vitaux nécessaires (besoins de subsistance de base) en cas de perte de revenus professionnels pour cause de vieillesse ou de décès. Selon la loi actuelle, l'âge de la retraite est de 65 ans pour les hommes et de 64 ans pour les femmes.

Les prestations AVS dépendent du montant du dernier revenu et de la durée de la cotisation. L'AVS est financée selon le principe de la répartition. Cela signifie que les personnes en âge de travailler utilisent leurs cotisations pour financer les pensions actuelles des générations plus âgées.

Cependant, le nombre de retraité·e·s par rapport à celui des personnes actives ne cesse d'augmenter. La situation financière de l'AVS se détériore donc sensiblement. Aujourd'hui déjà, les recettes ne suffisent plus à couvrir les dépenses. Entre 2021 et 2030, le déficit cumulé devrait atteindre environ 43 milliards de francs.

Afin de remédier à ce déséquilibre entre les recettes et les dépenses de l’AVS, des mesures proposent notamment d'adapter l'âge de la retraite à l'allongement de l'espérance de vie afin que le financement de l’AVS puisse être stabilisé.

  • Le système de retraites doit être adapté à l'allongement de l'espérance de vie et à la baisse du taux de natalité. Sans une augmentation de l'âge de la retraite, le risque est de se retrouver avec toujours moins de personnes actives et toujours plus de personnes bénéficiant des retraites.
  • Depuis 2019, l'AVS affiche des résultats négatifs permanents. Il est plus logique d'ajuster l'âge de la retraite que de réduire les prestations ou d'augmenter les cotisations. Un relèvement progressif de l'âge de la retraite pourrait réduire considérablement l'impact sur celles et ceux qui sont sur le point de prendre leur retraite.
  • L’augmentation de l'âge de la retraite contredit les réalités actuelles du marché du travail. D'une part, de plus en plus de gens prennent déjà leur retraite tôt - sur les hommes de 64 ans, seulement la moitié travaillent encore aujourd'hui. D'autre part, les emplois supplémentaires nécessaires pour relever l'âge de la retraite ne sont pas du tout disponibles.
  • Avec l'augmentation générale de l'âge de la retraite, de nombreux employé·e·s ne peuvent plus se permettre une retraite anticipée. Cela touche particulièrement les personnes exerçant des professions physiquement exigeantes et à faible revenu (p. ex. dans l'industrie et la construction). 
  • L'égalisation de l’âge de la retraite pour les femmes et les hommes implique également l'égalité des droits des deux sexes. Cependant, ces droits ne sont pas toujours présents dans la vie professionnelle. Une égalisation ne peut être envisagée qu'une fois que les derniers désavantages des femmes (absence d'égalité salariale, déduction pour coordination des fonds de pension) auront été éliminés.
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3. La Ville de Bienne devrait-elle encourager davantage la construction de logements d'utilité publique ?

4. Soutenez-vous l'instauration d'un congé paternité payé de deux semaines (votations du 27 septembre) ?

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En Suisse, les mères peuvent prendre 14 semaines de congé de maternité payé depuis 2005, alors que le minimum légal pour les pères n'est que d'un jour de congé. Chaque entreprise est libre d'accorder à ses employés un congé de paternité plus long.

Dans sa contre-proposition indirecte contre l'initiative de 2017, le Parlement propose un congé de paternité de deux semaines. Il serait pris au cours des six premiers mois suivant la naissance de l'enfant et serait financé de la même manière que le congé maternité par l'allocation perte de gain (APG). Le modèle de congé de paternité de deux semaines coûterait environ 230 millions de francs suisses par an.

  • Un congé de paternité constitue une base solide pour une bonne relation entre le père et l'enfant. Les pères devraient être encouragés à assumer davantage de responsabilités familiales.
  • Le système actuel n'est plus à jour. L'égalité des sexes exige, d'une part, que les pères passent plus de temps avec leur nouveau-né et, d'autre part, que les mères puissent retourner au travail rapidement après la naissance. L'économie peut ainsi mieux utiliser le potentiel des mères.
  • En comparaison internationale, la Suisse a un retard considérable. Dans l’Union européenne, les pères bénéficient d’au moins 1 mois de congé sous la forme d’un congé parental ou d’un congé paternité.


  • Le congé de paternité ne permet pas à lui seul d'établir une bonne relation avec l'enfant ni d'amener le père à jouer un rôle plus actif dans la vie familiale. De plus, il ne permet pas forcément non plus de dépasser le modèle de la famille traditionnelle.
  • Le père a le droit de prendre un congé sans solde ou des vacances après la naissance de son propre enfant ou de prendre d'autres dispositions avec l'employeur. L'obligation de prendre un congé de paternité n'est pas nécessaire.
  • Les entreprises devraient être libres de décider d'accorder ou non un congé de paternité à leurs employés. En effet, les absences liées au congé parental peuvent être difficiles à concilier pour les petites entreprises.
  • Afin de maintenir la compétitivité de la Suisse, les entreprises ne devraient pas avoir à supporter une participation plus élevée aux caisses d’allocations de perte de gain (APG).
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5. Seriez-vous favorable à l'introduction d'un projet pilote de revenu de base inconditionnel en Ville de Bienne ?

6. Seriez-vous favorable à un durcissement de la loi sur l'aide sociale dans le canton de Berne (p. ex. limitation des allocations, abaissement du minimum vital, durcissement des sanctions en cas de fraude) ?