Stadtratswahlen Thun 2022
2. Formazione & scuola (0/4)

1. Le concept de l'école intégrative prévoit que les enfants ayant des difficultés d'apprentissage ou des handicaps soient scolarisé·e·s dans des classes ordinaires. Soutenez-vous cette approche?

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L’école intégrative prévoit que les enfants dont l’éducation nécessite des mesures pédagogiques particulières puissent être, dans la mesure du possible, scolarisé·e·s dans des classes ordinaires. Le modèle de l’école intégrative défend une école accessible à toutes et tous en incluant notamment les enfants ayant des difficultés d’apprentissage, des problèmes de comportement et des handicaps.

En plus des enseignant·e·s ordinaires, les élèves concerné·e·s sont suivi·e·s individuellement tout au long de leur parcours par des enseignant·e·s spécialisé·e·s et des éducateurs/trices formé·e·s à la pédagogie curative en milieu scolaire.

Ce modèle s’oppose aux classes dites « spéciales » qui existent actuellement et où l’accès est uniquement réservé aux élèves ayant des difficultés d’apprentissage et des handicaps.     

  • Des études ont montré que les enfants présentant des difficultés d’apprentissage et des handicaps mentaux arrivent mieux à s’investir dans des classes ordinaires que dans des classes spéciales. De plus, l’hypothèse avançant que ces enfants nuiraient à l’avancée du reste de la classe n’a pas pu être prouvée.
  • Grâce à l’école intégrative, les enfants ayant des difficultés d’apprentissage et les enfants handicapé·e·s n’ont pas besoin d’apprendre dans un espace créé artificiellement pour eux. En plus des adultes qui les accompagnent, les camarades de classe ont également une influence positive sur le développement de ces enfants.
  • Grâce aux contacts établis directement à l’école, les enfants ayant des difficultés d’apprentissage ou des handicaps sont aussi mieux intégré·e·s en dehors de l’école.
  • L’approche intégrative fonctionne tout aussi bien que le modèle visant à créer des classes spéciales. Il n’y a donc aucune raison de consacrer autant d’efforts à séparer les élèves.
  • Même si l’approche intégrative n’est pas à remettre fondamentalement en question, l’école n’est cependant pas le bon endroit pour l’introduire. On peut notamment craindre que l’école intégrative ralentisse globalement le processus d’apprentissage des enfants étant donné que les enseignant·e·s doivent consacrer plus de temps aux élèves ayant des difficultés. L’école intégrative peut finalement conduire à une baisse générale du niveau scolaire.
  • De plus, tout conflit entre enseignant·e·s et éducateurs/rices s peut avoir un impact négatif sur les enfants. En effet, il y a trop de spécialistes et de thérapeutes en classe, ce qui n’est pas bon pour un climat d’apprentissage efficace.
  • Aujourd’hui encore, les classes ordinaires sont souvent très hétérogènes. En introduisant l’école intégrative, on peut notamment craindre que les enseignant·e·s ayant déjà actuellement une lourde charge de travail soient dépassé·e·s.
  • L’école intégrative est une utopie. Dans un tel environnement, les enfants handicapé·e·s ont plus de risques d’être embêté·e·s, voire même d’être exclu·e·s. 
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2. L’État devrait-il davantage s’engager pour une égalité des chances en matière de formation (p. ex. par des cours de rattrapage subventionnés destinés aux élèves issus de familles à faible revenu)?

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La formation fait partie des éléments les plus importants pour protéger de la pauvreté les adultes, les familles et leurs enfants. Cependant, dès le début de la scolarisation, des différences, parfois considérables, s’observent au niveau des compétences scolaires selon le milieu social des enfants. Ces différences influencent souvent fortement la suite de leur formation.

A ce jour, les systèmes proposant un soutien de l’Etat aux familles à faible revenu varient d’un canton à l’autre. Ces aides ne sont toutefois pas directement liées aux offres de formation.

Dans le domaine de la formation, plusieurs approches sont discutées pour favoriser l’égalité des chances. Des bons de formation sont remis de manière ciblée dans un but précis et sont principalement connus, en Suisse, sous le nom de soutien au perfectionnement.

De manière analogue, les familles à faible revenu peuvent obtenir des bons de soutien scolaire et choisir elles-mêmes où la formation sera dispensée. D’autres mesures concernent le soutien précoce à des enfants ainsi que le soutien aux parents. De plus, une meilleure perméabilité du système de formation (passage facilité entre différents niveaux scolaires et de formation) est susceptible d’améliorer les chances de formation.

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3. Finden Sie es richtig, wenn Schulen Dispense aus religiösen Gründen für einzelne Fächer oder Veranstaltungen bewilligen (z.B. Turn-/Schwimmunterricht, Schullager oder Sexualkundeunterricht)?

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Der Schulbesuch der Primarstufe und der Sekundarstufe I ist grundsätzlich obligatorisch. Es gibt jedoch zahlreiche Gründe für mögliche Absenzen. Diese Absenzen sind zum Teil unvorhersehbar (z.B. bei Krankheit) oder voraussehbar (z.B. bei Gesuchen um Dispensationen an einzelnen religiösen Feiertagen).

In welchem Ausmass Dispensationen zu erteilen sind, bestimmen in erster Linie die kantonalen Behörden. Gesuche um vereinzelte Freistellungen vom Unterricht für religiöse Feiern beispielsweise werden in der Regel gutgeheissen, da dadurch der geordnete und effiziente Unterricht nicht gefährdet wird.

Anders verhält es sich bei Dispensationsgesuchen von gesamten Unterrichtseinheiten (wie z.B. Klassenfahrten, der Sexualaufklärung oder dem Schwimmunterricht) aus religiösen Motiven. Hier besteht ein Spannungsfeld zwischen Religion und Staat beziehungsweise zwischen der Religionsfreiheit jedes Einzelnen und der laizistischen Schule.

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4. Sollen die speziellen Sekundarklassen ("Spez-Sek") in Thun abgeschafft werden?

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Thun hat bisher ein dreistufiges Oberstufenmodell, unterteilt in Real- und Sekundarschule, sowie spezielle Sekundarschule. Letztere dient der Vorbereitung auf den gymnasialen Unterrichts.

Bis zum Jahr 2017 war es im Kanton Bern möglich, das erste Gymnasialjahr (Quarta) an der Oberstufenschule zu absolvieren. Eine neue kantonale Regelung schreibt nun aber vor, dass die Quarta am Gymnasium absolviert werden muss. In Thun wird deshalb argumentiert, dass mit dieser neuen kantonalen Regelung die spezielle Sekundarstufe nicht mehr sinnvoll ist.

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