La politique climatique de la Suisse est aujourd'hui régie par la loi sur le CO2 qui fixe des objectifs d'émission par période de dix ans. L'instrument principal de cette loi est la taxe sur le CO2. Si les émissions de CO2 ne diminuent pas comme la loi le prévoit, le Conseil fédéral augmente le taux d'imposition conformément à l'ordonnance sur le CO2.
Cette taxe actuelle sur les combustibles fossiles est donc une taxe incitative. Elle est prélevée sur les combustibles fossiles tels que le mazout, le gaz naturel, le charbon ou le coke de pétrole. Les carburants tels que l'essence ou le diesel font exception. Une initiative veut changer cela et demande à ce que les énergies fossiles soient interdites en Suisse d’ici 2050 au plus tard.
Des exceptions peuvent être faites si des puits peuvent garantir l’élimination définitive de la quantité de carbone propagée en plus dans l’atmosphère ou dans le cas d’utilisations irremplaçables (p. ex. opérations de secours ou activités militaires). Les émissions de CO2 de ces utilisations devront toutefois être compensées. La loi prévoit également de compenser les désavantages financiers subis par les entreprises nationales par rapport à leurs concurrents étrangers.